La région de Lanaudière

La région administrative de Lanaudière dans l'ensemble québécois
Région de Lanaudière

Située entre le fleuve Saint-Laurent, qu'elle longe sur plus de 60 kilomètres, et le massif laurentien, et entre les régions de la Mauricie et des Laurentides, Lanaudière fait partie des régions centrales du Québec. Elle est constituée de trois ensembles géographiques distincts : la plaine au sud, le piedmont au centre et le plateau laurentien au nord.

Ce vaste territoire inséré entre fleuve et montagne, habité depuis longtemps par les Amérindiens, a été colonisé à partir du XVIIe siècle par les Français, qui y ont implanté le régime seigneurial. Les cours d'eau constituant à l'époque la principale voie de communication, tant pour le déplacement des voyageurs que pour le transport des marchandises, quelques-unes des premières installations européennes en Nouvelle-France se retrouvent dans cette région, le long du fleuve Saint-Laurent.

Le régime seigneurial en Nouvelle-France

La Nouvelle-France, nom donné par les Français aux territoires dont ils prennent possession en Amérique du Nord à partir du XVIIe siècle, s'est étendue de la baie d'Hudson jusqu'à l'embouchure du Mississippi. On y trouvait Terre-Neuve et tout le territoire allant du Labrador jusqu'au Maine.

Calqué sur le régime féodal français qui conservait des caractéristiques issues de l'époque médiévale, mais modifié pour répondre à l'objectif de colonisation, le régime seigneurial, en plus d'être un mode d'organisation sociale, est un mode de division, de distribution et d'occupation du territoire qui marquera profondément le paysage, la géographie et la toponymie du pays.

Carte de la Nouvelle-France
Découpage du territoire

Dans ce système, de vastes superficies de terrain sont concédées (mais non données) par le roi à un seigneur, pas nécessairement d'ascendance noble, souvent un ancien militaire, ou même directement au clergé catholique (les Sulpiciens, par exemple, obtiennent en 1663 toute l'île de Montréal et, dans Lanaudière, la seigneurie de Saint-Sulpice) ou à des groupements d'habitants. Conditionnée par l'axe du Saint-Laurent qui coupe le pays en deux, la forme géographique des terres ainsi concédées en seigneuries, de même que celle des concessions, sera plus étroite que longue, le territoire étant ainsi découpé en longues bandes perpendiculaires au fleuve afin de favoriser l'accès à l'eau tant pour le seigneur que pour les habitants. Le seigneur se réserve un lot en longueur (le domaine seigneurial), généralement au centre de la concession. De chaque côté de ce lot, des fiefs sont concédés à des censitaires (habitants) qui s'y établissent pour les défricher, les exploiter et y construire des bâtiments. Cette lignée de fiefs forme le premier rang. Au bout de ces lots apparaîtront plus tard un deuxième, puis plusieurs autres rangs.

« L'organisation territoriale de la seigneurie s'oriente dès le début vers deux formes d'habitat : la forme agglomérée ou groupée et la forme dispersée. La forme agglomérée prend naissance autour des ouvrages de défense et des églises paroissiales. Avec le temps, la plupart de ces noyaux évoluent vers des établissements plus serrés qui constituent les principaux villages. La forme dispersée apparaît avec la côte ou le rang, qui établit le modèle élémentaire de l'organisation de tout le territoire rural, la structure ordinaire de la paroisse. C'est cette structure territoriale que les premières grandes lois municipales vont établir pour constituer des municipalités : village (ville ou bourg), paroisse et canton dans les terres de la Couronne en dehors des seigneuries. » (Commission de toponymie du Québec - Évolution de la toponymie du Québec)

Droits et obligations

Seigneur et censitaire ont leurs propres droits et devoirs l'un envers l'autre et envers l'État. Ainsi, lui-même locataire de la terre et responsable de sa mise en valeur, le seigneur a l'obligation de tenir « feu et lieu » (être présent en y bâtissant une habitation et en l'habitant), de protéger ses censitaires, d'aménager et d'entretenir les chemins et de construire un moulin à blé où les censitaires doivent faire moudre leur grain. En échange, outre l'obligation de défricher, de mettre en valeur et de construire maison sur la terre qui lui est concédée, le censitaire doit payer au seigneur diverses rentes en cens (argent) et en corvée (travail); il doit de plus porter respect à son seigneur.

Conditions particulières

Les colonisateurs ont voulu implanter en Nouvelle-France le système économique qui encadrait la vie des Français en métropole. Mais si ce système fonctionnait bien en France, du moins du point de vue des seigneurs, il s'est heurté à certaines conditions particulières de la Nouvelle-France : densité de population beaucoup moindre, donc compétition entre les seigneuries pour attirer les colons dont plusieurs préfèrent encore courir les bois et faire la traite des fourrures, d'où une plus grande liberté de choix pour les censitaires; incapacité des seigneurs à pourvoir à leurs obligations, faute de ressources financières suffisantes. De fait, seules quelques seigneuries seront véritablement exploitées. Par ailleurs, une femme pouvant hériter des terres de son époux au décès de celui-ci, il est intéressant de noter qu'en 1663 la moitié des seigneuries étaient gérées par des femmes.

Pendant le Régime français, environ 250 concessions seigneuriales seront octroyées le long du fleuve Saint-Laurent et de ses affluents. Plusieurs villages et villes qui se sont développés sur ces concessions portent encore aujourd'hui le nom de leur ancien seigneur : Boucherville, Chambly, Contrecoeur, Laprairie, Lavaltrie, Repentigny, Sorel, Varennes, Verchères.

La colonisation française dans Lanaudière

Le territoire qui forme aujourd'hui la région de Lanaudière fut l'un des premiers à être défrichés par les colons français, une douzaine de seigneuries y étant concédées le long du fleuve. La plupart des villages de la plaine et du piémont lanaudois sont nés de l'implantation d'habitations le long des rivières ou près des chutes et des rapides qui permettaient de capter l'énergie nécessaire au fonctionnement des moulins à scie et à blé.

Les premières colonies

La colonisation française dans la région de Lanaudière débute en 1637, par la concession de la petite seigneurie D'Autray par la Compagnie de la Nouvelle-France au sieur Jean Bourdon, ingénieur et arpenteur général de la colonie. Parmi les premières seigneuries à être concédées dans la vallée du Saint-Laurent, on retrouve aussi Saint-Sulpice (1640) et Repentigny (1647) qui sera plus tard divisée pour former les seigneuries de L'Assomption et de Lachenaye. Jean Talon, qui reçoit la charge d'Intendant pour le Canada, l'Acadie et Terre-Neuve en 1665, concédera d'autres seigneuries (Lavaltrie, Lanoraie et Berthier) par mesure de sécurité pour qu'il n'y ait plus de trouée entre les concessions.


Jean Talon
Le régiment de Carignan-Salières

Le peuplement de la vallée du Saint-Laurent acquiert un caractère permanent avec l'arrivée du Régiment de Carignan-Salières. En 1665, un régiment de 24 compagnies, soit près de 1 300 hommes, est en effet dépêché en Nouvelle-France par Louis XIV pour mater les Iroquois qui nuisent de plus en plus au commerce et attaquent les établissements. En 1667, la paix est signée avec l'ensemble des tribus iroquoises et, sur le conseil de l'intendant Talon, le roi décide alors d'utiliser les soldats pour aider à peupler le pays. Lors du démembrement du régiment, quelque 400 officiers et soldats choisiront ainsi de ne pas retourner en France.

En 1672, l'intendant Talon concède de nombreuses seigneuries aux officiers qui acceptent de s'installer en sol de Nouvelle-France. Quelques-uns obtiendront des concessions dans la région de Lanaudière : Berthier (capitaine Alexandre Berthier), La Noraye (capitaine Louis de Niort de La Noraye), Saint-Ours (capitaine Pierre de Saint-Ours), Saurel (capitaine Pierre de Saurel), Lavaltrie (lieutenant Séraphin Morgane, sieur de Lavaltrie); ils deviendront des seigneurs entrepreneurs. Plusieurs soldats s'établiront dans la seigneurie de leur ancien supérieur respectif. Ainsi, en 1675, quelques colons, soldats de la compagnie de monsieur de Lavaltrie, s'installent sur les terres de la seigneurie de Lavaltrie (Claude Bourgeois, Jean Casavant dit Ladébauche, François Cottu, Gabriel Gibault dit Poitevin, Pierre Guinet dit d'Olonne, Jacques Lafontaine, Nicolas Prunier dit Le Grand Picard).

On estime aujourd'hui que ces officiers et soldats ont alors contribué pour environ un dixième à l'accroissement de la population totale de la colonie.

Le chemin du Roy

En 1706, le Conseil Supérieur décide de construire une voie longeant le fleuve, là où se trouvent les habitations, pour relier Québec, capitale administrative et religieuse de la Nouvelle-France, à Montréal. Entrepris en 1731, les travaux du chemin du Roy sont terminés en 1737. Lanoraie sera un relais incontournable sur cette première route carrossable du Canada qui sert alors à la livraison du courrier et au transport des voyageurs.

La seigneurie de Lanaudière

Le 1er mars 1750, la seigneurie de Lac-Maskinongé, bientôt connue également sous le nom de Lanaudière, est concédée à Charles-François Tarieu de La Naudière, officier dans les troupes de la Marine et fils de Pierre-Thomas Tarieu de La Pérade, seigneur de La Pérade, et de Marie-Madeleine Jarret de Verchères (Madeleine de Verchères). Cette seigneurie comprenait le territoire nord-est de ce qui deviendra plus tard la région de Lanaudière.

Peu enclin à s'occuper de ses terres, Charles-François Tarieu de La Naudière se tourne plutôt vers le commerce et, au cours des dernières années de sa vie, fait l'acquisition d'autres seigneuries (Saint-Vallier en 1767, Saint-Pierre-les-Becquets en 1769). Son fils Charles-Louis, né de son premier mariage, héritera de la seigneurie en 1768. En 1791, il possédait, en plus de la seigneurie de Lanaudière, celles de La Durantaye et de Sainte-Anne-de-la-Pérade. Retenu à Québec par ses nombreuses obligations, Lanaudière n'habite pas ses seigneuries; il en confie plutôt la gestion à des intendants.

L'Après-Conquête et les cantons

Après la Conquête anglaise en 1760, le système seigneurial est maintenu : il ne sera aboli qu'en 1854 par une loi adoptée par la Chambre du Canada-Uni le remplaçant par le régime municipal qui érige en municipalité de paroisse toute paroisse d'au moins 300 âmes.

Mais même s'ils achètent quelques seigneuries (James Cuthbert acquiert ainsi la seigneurie de Berthier en 1760), les Anglais imposent, à partir de 1792, leur cadre de peuplement, les cantons, instaurant une nouvelle forme d'établissement. Un nouveau système de division territoriale se développe ainsi en périphérie des aires seigneuriales, selon le mode anglais du « franc et commun soccage », c'est-à-dire sans redevances à un seigneur.

Le canton ou Township est, dans la majorité des cas, carré et mesure environ 10 milles de côté (environ 16 km par 16 km); il est divisé en rangs et en lots.

Si les cantons de l'Est sont habités au départ par des Loyalistes venus des États-Unis (ou, à tout le moins, par des gens se déclarant comme tels) à la suite de la guerre d'indépendance américaine, ceux de Lanaudière seront surtout peuplés par des Irlandais à la recherche de travail (soldats, maœuvres pour la construction des canaux, agriculteurs, etc.) et par quelques Écossais fraîchement débarqués pour participer à la guerre canado-américaine de 1812 et auxquels l'Angleterre offre, en récompense, des terres dans les cantons.

Dans la région de Lanaudière, le canton de Rawdon est fondé en 1799. Celui de Kildare est créé en 1803 et il est peuplé exclusivement par des Irlandais. On retrouve aussi les cantons de Brandon (1827), Kilkenny (1832), Wexford (1852), Cathart (1857, Saint-Alphonse et Saint-Côme), Chertsey (1857), Peterborough, Brassard et Provost (1868).

Le peuplement acadien

Le « Grand Dérangement » des Acadiens en 1755
Le « Grand Dérangement » des Acadiens en 1755

Après la Conquête, les seigneuries peuplent leur profondeur. Le « Grand Dérangement » ou la déportation des Acadiens de 1755 amène, en 1766, un imposant groupe de colons acadiens qui, de retour de leur exil à Boston, séjourneront quelque temps au « Portage » (L'Assomption). Ils s'établiront ensuite rapidement autour de la rivière l'Achigan (L'Épiphanie) et des ruisseaux Saint-Jacques, Vacher et Saint-Georges, entraînant la fondation de nouvelles paroisses (Saint-Jacques, Saint-Alexis, Saint-Liguori et Sainte-Marie-Salomé).

Saint-Jacques portera d'ailleurs successivement les noms de « Nouvelle-Acadie » et « Saint-Jacques-de-la-Nouvelle-Acadie » avant de s'appeler Saint-Jacques-de-l'Achigan et Saint-Jacques-de-Montcalm. On y retrouve aujourd'hui de nombreux patronymes acadiens tels Gaudet, Mireault, Bourgeois, Lord et Landry. Mais les colons Acadiens seront présents dans toutes les localités environnantes, y compris Joliette et Rawdon. En 1990, le nombre de descendants d'Acadiens dans la région de Lanaudière était ainsi évalué à plus de 30 000.

Les Acadiens fourniront notamment la main-d'oeuvre spécialisée dans la confection des ceintures fléchées.

« On a souvent tendance à associer la ceinture fléchée à la traite des fourrures. Il est vrai qu'au XVIIIe siècle, les ceintures étaient l'un des objets échangés entre les Européens et les Amérindiens. Or, il faut savoir qu'au XVIIIe et au XIXe siècle, il existait déjà une grande variété de ceintures qui servaient à entourer le capot des hommes et à soutenir leur dos lors d'efforts. Mais ces ceintures n'étaient pas "fléchées". En effet, lorsque l'on parle de la ceinture fléchée, on fait référence à ses motifs en forme de flèche. Et si l'on regarde dans les livres de comptes des compagnies du Nord-Ouest et de la Baie d'Hudson, ou dans tout autre document relatif à la confection ou au commerce des ceintures, on s'aperçoit qu'il n'y a aucune mention de l'existence ou de la vente de ceintures fléchées avant 1798. Suite à son apparition, la tendance au niveau des motifs évoluera graduellement pour aboutir, en 1850, à ce qu'on appelle : la ceinture fléchée traditionnelle "dite de l'Assomption" qui constitue un sommet dans l'art du tressage. » (Association des artisans de ceinture fléchée de Lanaudière, Histoire et origines de la ceinture fléchée traditionnelle dite de l'Assomption, les éditions du Septentrion, Québec, 1994)

Tissée à la main encore aujourd'hui, la ceinture fléchée est devenue, en 1985, l'emblème de la région de Lanaudière; elle témoigne d'un savoir-faire unique au Québec, typique de la région.

L'industrie du bois

La région de Lanaudière se développera véritablement à partir XIXe siècle avec l'essor de l'industrie du bois qui remplacera peu à peu l'exploitation de la fourrure. Des moulins à scie seront construits et, sur ce territoire couvert de forêts, les colons pourront compter sur le bois comme revenu d'appoint.

Joliette

Notaire à L'Assomption, descendant de l'explorateur Louis Jolliet, Barthélemy Joliette (1789-1850) épouse en 1813 Marie-Charlotte Tarieu Taillant de Lanaudière, fille de Charles-Gaspard Tarieu de Lanaudière, qui avait hérité d'une partie de la seigneurie de Lavaltrie. Joliette prend en main le développement de la seigneurie, exploitant la forêt et exportant le bois d'œuvre en Angleterre. En 1823, il déniche un site favorable à l'établissement d'une ville, près de la rivière L'Assomption, appelée par les Amérindiens Outaragavesipi (en langue iroquoise : la sinueuse, la tortueuse).

Sur les bords de la rivière, en amont de Saint-Paul, il fait construire des moulins à scie. Il choisit un rétrécissement de la rivière pour bâtir des moulins à grains et à cardes autour d'un imposant manoir en pierre (1823). Le village de l'Industrie naîtra ainsi et se développera avec la mise en exploitation des scieries, la construction d'un pont (le pont Des Dalles en 1824), d'un marché public (1837), d'habitations pour les employés, d'autres scieries et de manufactures, de la première église paroissiale (1842), d'un presbytère (1844) et d'un collège (1845), et avec l'acquisition du chemin de fer qui reliait le village de l'Industrie à Lanoraie, près du fleuve (1850).

Le 1er janvier 1864, par détachement de la municipalité de la paroisse Saint-Charles-Borromée-du-Village-de-l'Industrie, la municipalité de la ville de Joliette est constituée. Joliette deviendra l'évêché, l'équivalent de la capitale régionale.

Les hauteurs

La dernière étape du peuplement de la région de Lanaudière sera la conquête des hauteurs laurentiennes, amorcée par les curés Provost et Brassard en 1860. La Matawinie, cet immense territoire de lacs, de forêts et de montagnes qui s'étend des piedmonts laurentiens jusqu'au nord et couvre les trois quarts de la région, était alors considérée comme la terre promise du Nord.

Lanaudière aujourd'hui

La région de Lanaudière regroupe les municipalités régionales de comté (MRC) suivantes (carte interactive) : D'Autray, Joliette, L'Assomption, Les Moulins, Matawinie et Montcalm. Elle est la seule région du Québec à porter le nom d'une famille seigneuriale.

Le 22 décembre 1987, la région administrative autrefois désignée par « région de Joliette » prend en effet officiellement le nom de région de Lanaudière (la Chambre de commerce régionale se prononçait toutefois en faveur de ce nom dès 1964). Ce choix se justifie notamment par le fait qu'une partie du territoire, dans la zone nord-est de l'actuelle région, se trouvait dans la seigneurie de Lanaudière; par ailleurs, la seigneurie de Lavaltrie fut liée à la famille de Lanaudière à partir du XIXe siècle par le mariage de l'unique héritière de monsieur de Lavaltrie avec un membre de la famille de Lanaudière; enfin, Marie-Charlotte de Lanaudière, fille du seigneur de Lavaltrie, était l'épouse de l'homme d'affaires Barthélemy Joliette, fondateur de la ville du même nom et principale ville de la région.

À prédominance rurale avec quelques zones urbaines majoritairement concentrées vers le sud, la région de Lanaudière jouit d'une structure économique diversifiée basée sur des PME œuvrant dans différents secteurs d'activité. Au sud, où l'économie est fortement influencée par la proximité de Montréal, on retrouve plutôt une économie de services; le centre regroupe plusieurs institutions (cégep, centre culturel, hôpital, musée, etc.) et le secteur agricole y occupe une place importante; le nord de la région se démarque quant à lui par la foresterie et les produits de transformation du bois.

Selon l'Institut de la statistique du Québec (ISQ), la population totale de Lanaudière était estimée à 464 467 personnes en 2010, représentant 5,9 % de la population du Québec. Lanaudière affichait une croissance de 9,4 % entre 2005 et 2010 (comparativement à 4,3 % pour la population totale de la province), croissance résultant principalement de la migration interrégionale, surtout en provenance de Montréal; il s'agit de l'une des plus fortes croissances démographiques au Québec, avec les Laurentides. Selon les prévisions de l'ISQ, la région devrait d'ailleurs connaître la croissance démographique la plus élevée parmi les régions du Québec d'ici 2031. Enfin, si la population de la région est vieillissante, elle demeure néanmoins plus jeune que celle de l'ensemble du Québec.

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